Narcisse 2.0
D’apres Alexandre des Isnards et Thomas Zuber
(Facebook m’a tuer)
LAETICIA
jeune étudiante est comme des milliers d’autres personnes une Narcisse des temps modernes.
Sa vie dans ces moindres détails elle l’a partage sur
les réseaux sociaux : FACEBOOK.
Du levée au coucher ses moindres
actions ; états d’âme sont < déballés>
et attendent une quelconque réaction de ses amis ou autres adeptes de réseaux
sociaux. Ces réactions sont à ses yeux un
thermomètre de sa popularité et donc le temps important passé à alimenter
sa page est totalement justifié.
Des
avantages supplémentaires la renforce dans cette démarche, car il vrai que
certains commentaires postés sur les réseaux sociaux s’avèrent être de bons
conseils qui nous évitent de tomber ou nous permettent de contourner au maximum
certains pièges ou désagréments de la vie quotidienne.
Cependant
un des principaux buts est bien entendu pour elle d’étaler son bonheur figé ou
imagé qui suscite l’intérêt révélé ou caché de son
entourage.
En
clair envie, encouragements ou compliments déclenchés en réactions à ses
publications lui permettent de vivre en fonction et à travers les opinions des
autres. A l’extrême cet exhibition et addiction la font devenir sa propre
admiratrice.
Addiction aux réseaux sociaux :
plus qu’un phénomène de mode véritable miroir de notre vie
Réseaux
sociaux phénomène de mode ou nécessité ?
La
situation décrite dans cet extrait est très représentative de la situation
actuelle, comme il y a quelques années
on parlait du <bouche à oreilles > qui pouvait monter ou démonter une réputation
en un temps record, l’entrée dans le numérique et plus précisément dans
l’univers des réseaux sociaux n’a fait que démultiplier cette idée. Avec pour
objectif premier d’être un réseau de connexion et de communication on remarque
aujourd’hui que la donne a changée.
La présence sur les réseaux sociaux en plus d’être un phénomène
de mode est devenue un véritable signe d’appartenance à la société pour les
jeunes. Et des phrases du genre < Quoi tu n’as pas de page FB ! >
peut vite rendre une personne mal à l’aise et l’exclure du Groupe.
Réseaux
sociaux miroir de notre vie
Une fois que l’on a sa page, plusieurs sentiments qui
peuvent être positifs ou négatifs apparaissent. De la curiosité nous anime et
petit à petit une jalousie ou un désir de surenchérir se met en place, car notre page
devient le miroir de notre vie.
Chaque évènement; sentiment;
coup de gueule ou activité aussi futile soit elle y sont consignés
minutieusement. Ces posts attendent évidemment avec impatience la réaction des
autres qui proportionellement fait augmenter leur intéret et valeur aux yeux de
l’adepte de ces réseaux.
Cependant ce miroir souvent déformé ou enjolivé n’aurait-il pas
pour but de nous donner au final l’illusion que notre vie est meilleure et plus
trépidante que celle de nos <amis>.
De telles situations
peuvent quelques fois entraîner des malaises auprès de ce jeune public qui
finit par vivre au travers de la vie des autres et réagir à leur vie au travers
de l’intéret porté par les autres à leur vie. Nous pouvons de ce fait devenir
une personne traquée observée et jugée en permanence donnant un nouveau sens à
la célébrité.
C’est
une vie par procuration pour certains située entre rêve et envie.
Réseaux sociaux régisseur de notre vie
Le succès mondial des réseaux sociaux
réside aussi dans le fait que de nos jours tout va plus vite et plus loin,
avoir l’information en quasi instantatanée devient une veritable nécessité
Comme on le disait
tantôt le <bouche à oreille > a désormais une toute autre dimension. Une
interrogation; un complément d’information et hop en un click des avis avisés
ou non; nous apparaissent et régissent en
quelques sortes nos choix et donc nos
vies.
La société de consommation dans laquelle nous vivons la
très bien compris et à chaque ouverture de page nous sommes invités désormais à
Liker ou visiter des pages de promotion ou vente. Nous sommes submergés ainsi
d’informations.
Donc au final notre vie étalée sur les réseaux sociaux intéresse t elle à sa
juste valeur notre entourage, car trop d’informations tue l’information.
Si je ne cultive pas cet intérêt des
autres à mon égard en enrichissant ma page serai-je toujours aussi populaire et
au cœur de toutes les conversations ?
Ma vie ne deviendrait-elle pas alors le miroir de
Facebook ?
Ohayou sensai,
RépondreSupprimerje pense que Facebook devient de plus en plus gourmand et qu'il n'est jamais rassasier de nous.
Sayonara
Et nous de facebook…
Supprimerla modération ce n'est pas chose facile..
Sie Sie
ohhh popularité quand tu me tiens!
RépondreSupprimerTrop nombreux nous sommes à tomber dans ce piège ..
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